lundi 30 août 2010
Le retour
Ça y est! C'est bientôt la noce, il faut préparer la chasse. La récréation est terminée, la cloche a sonné, comme dans la cour de l'école!
82 jours, 21000 km. à peu près la moitié de la circonférence de la Terre. C'est ce que nous avons couvert pendant notre cavale. Il nous reste encore des endroits à découvrir sur cette planète et c'est tant mieux.
Avant de rentrer, un petit détour par la mer puisqu'il fait encore si beau et si chaud. Où est-elle située cette mer à votre avis? Quelque part dans le Maine? Je vous laisse le découvrir en faisant un dernier lien.
Lecteurs fidèles, on est très contents de cette cavale parsemée de rencontres intéressantes, d'événements imprévus, de découvertes à la fois si hallucinantes, si inattendues et si merveilleuses. On a la ferme intention de recommencer.
On a mis notre escargot au repos et pour l'instant on en prend soin: on l'astique, on le nettoie, on le bichonne dessus, dessous, dedans, dehors... On veut qu'il ait le goût de repartir. Parce que vous vous en doutez, on l'aime beaucoup!
Mais pour l'instant on veut vous remercier de votre présence. Vous avez été pour nous des sources d'inspiration. On espère vous revoir en personne bientôt et on vous souhaite surtout de vivre une expérience aussi enrichissante que la nôtre.
À la prochaine cavale lecteurs chéris,
2 BBEC plein de projets
82 jours, 21000 km. à peu près la moitié de la circonférence de la Terre. C'est ce que nous avons couvert pendant notre cavale. Il nous reste encore des endroits à découvrir sur cette planète et c'est tant mieux.
Avant de rentrer, un petit détour par la mer puisqu'il fait encore si beau et si chaud. Où est-elle située cette mer à votre avis? Quelque part dans le Maine? Je vous laisse le découvrir en faisant un dernier lien.
Lecteurs fidèles, on est très contents de cette cavale parsemée de rencontres intéressantes, d'événements imprévus, de découvertes à la fois si hallucinantes, si inattendues et si merveilleuses. On a la ferme intention de recommencer.
On a mis notre escargot au repos et pour l'instant on en prend soin: on l'astique, on le nettoie, on le bichonne dessus, dessous, dedans, dehors... On veut qu'il ait le goût de repartir. Parce que vous vous en doutez, on l'aime beaucoup!
Mais pour l'instant on veut vous remercier de votre présence. Vous avez été pour nous des sources d'inspiration. On espère vous revoir en personne bientôt et on vous souhaite surtout de vivre une expérience aussi enrichissante que la nôtre.
À la prochaine cavale lecteurs chéris,
2 BBEC plein de projets
dimanche 22 août 2010
Les Black Hills
Après Yellowstone Park, on avait un peu l'impression que le voyage était terminé et qu'il ne nous restait plus qu'à rentrer au bercail. Erreur! Il nous fallait d'abord sortir du parc et se rendre au sud du Wyoming qui est un état assez grand. Comme on est touristes, on choisit des routes panoramiques certes mais parfois hasardeuses: le Chief Joseph Highway et le Big Horn Highway obtiennent une mention spéciale en ce sens. Panoramiques, mais ô combien essoufflantes pour notre escargot! De très longues côtes, des courbes vertigineuses, très comparables au Top of the world Highway, peut-être même un peu plus exigeantes pour la cavale et le camion. Mais enfin on s'en tire magnifiquement bien! L'équipage arrive complet à Cody.
On croyait ce pays surpeuplé avec ses 250,000,000 d'habitants. Mais c'est un très très grand pays et on retrouve ici aussi dans les états qu'on a traversés au cours des derniers jours des vastes plaines habitées essentiellement par d'innombrables troupeaux et des cow-boys bien sûr.
On voulait compléter cette mémorable tournée du Canada et des USA en passant par le mont Rushmore, la montagne du Dakota du Sud où on a sculpté dans le granite les visages de 4 présidents qui ont changé le cours de l'histoire des États-Unis: Washington, Jefferson, Roosevelt et Lincoln.
Louis est persuadé qu'il reste au moins un espace dans cette montagne pour sculpter une autre célébrité, mais malheureusement le sculpteur, M. Borglum est décédé avant d'avoir achevé son oeuvre ...
Ce mont amène au Dakota du Sud quelques millions de touristes à chaque année, mais les Black Hills c'est beaucoup plus que cela.
Pour le constater, on a voyagé dans cette région en autobus: un tour organisé comme des vrais baby-boomers! Il faut bien s'assumer! On a fait une tournée assez complète du coin et on a même terminé la journée en soupant dans les décors du film Dancing with wolves. Kevin Costner est vraiment devenu l'idole de la place, il est affiché partout.
Et en quittant Rapid City le 20 août après 17500 km. Turlute est arrivée sans faillir au bout de sa course. 2768 airs de musique plus tard, c'est notre très québécois Félix qui ferme la marche avec une chanson peu connue: Épousailles.
Cette fois on a vraiment l'impression de clôturer une grande virée et on se dirige de plus en plus à l'Est et au Nord en traversant le Minnesota, le Wisconsin et l'Ontario. On a maintenant une seule petite heure de recul sur le Québec,
À la prochaine? lecteurs adorés,
2 BBEC qui ont hâte de vous voir en personne
dimanche 15 août 2010
De la glace de l'Alaska au feu de Yellowstone
Vous le saviez sans doute lecteurs savants, mais nous on l'ignorait. Le parc national de Yellowstone est en grande partie assis sur un immense cratère volcanique plat et non cônique comme ceux qu'on a l'habitude de voir dans les livres. La 3e et dernière éruption a eu lieu il y a 640,000 années, ce qui nous rassure un peu. Depuis ce temps le cratère s'est refermé, suite à des transformations sur la croûte terrestre. Mais la chaleur couve encore sous cette couche et trouve différentes façons de se manifester. Pour nous c'est un phénomène rare et inusité. Dès notre entrée dans le parc, Yellowstone interpelle tous nos sens.
On voit des couleurs éclatantes et brillantes, des colonnes de fumée qui s'échappent du sol, des geysers, des bassins d'eau chaude, des volcans de boue. Et le soleil apporte encore plus de lumière.
On sent le soufre, on entend des bruits d'eau en ébulition, des sifflements, des grondements même qui sortent de la terre.
On a envie de poser le pied sur le sol chaud, de tremper le doigt dans l'eau chaude, de plonger les mains dans la boue blanche et lisse des volcans de boue et de la modeler, de sentir sur nous les gouttelettes d'eau du geyser. Mais on ne peut pas évidemment. Partout il y a des interdits et des mises en garde parce qu'à certains endroits la température peut dépasser la température de l'eau en ébulition. Alors on suit les trottoirs, on respecte les barrières. Et puis on observe et on attend.
Et pour ajouter à ces journées inoubliables, à West Yellowstone, "à cheval" entre le Montana et le Wyoming, on a enfin eu notre soirée rodéo! Trippant!
On attend que le geyser Old Faithful, un des plus célèbres au monde, cède sous la pression et lance son puissant jet d'eau devant la foule admirative. Ce qui se produit régulièrement à des périodes prévisibles.
À l'extérieur de ce cratère, le parc offre aussi des points de vue captivants: des immenses vallées, des rivières aux eaux claires, des plaines, des prairies, des sources d'eau chaudes, des forêts, des caps de roche... La Terre a travaillé très fort à Yellowstone pour sculpter des paysages aussi diversifiés.
Sans l'activité humaine, la faune de l'Amérique du Nord, fort bien représentée, serait sans doute dans son paradis terrestre ici. Mais le genre humain ne respecte pas toujours les consignes et recommandations pourtant affichées à chaque détour de la route. Certains phénomènes de l'espèce, inconscients ou trop téméraires, semblent prêts à risquer leur vie ou celle de leurs enfants pour capturer en image le grizzly qui savoure tranquillement la végétation au bord de la route ou le bison qui cherche une compagne dans la vallée en ce début de la saison des amours. On aimerait une foule moins dense, une circulation plus fluide, mais on est conscients qu'on visite le plus ancien parc national au monde (1872) et un site touristique connu internationalement. La faune pourtant semble indifférente à cette marée constante et continue d'approcher les abords de route. On a rencontré Yogi l'ours 3 fois au cours de la même journée.
Trois jours à Yellowstone c'est à la fois suffisant, trop peu et assez. Tout juste suffisant pour sillonner les routes du parc, trop peu pour explorer les sentiers de l'arrière-pays et assez pour en garder des souvenirs impérissables.
Et pour ajouter à ces journées inoubliables, à West Yellowstone, "à cheval" entre le Montana et le Wyoming, on a enfin eu notre soirée rodéo! Trippant!
À la prochaine
2 BBEC conquis par Yellowstone
2 BBEC conquis par Yellowstone
jeudi 12 août 2010
Le Montana
Oui je sais lecteurs fidèles notre prochain billet devait vous parvenir de Yellowstone. Cependant impossible de traverser le Montana sans vous en parler! Cet état doit son nom, sans surprise, aux montagnes.
Le Montana, un vaste état du nord-ouest des États-Unis, d'environ 150,000 mi c. que se partagent moins de 1,000,000 d'habitants, sûrement tous des cow-boys. À voir le paysage on se dit que c'est ici (pas d'erreur possible) que Sergio Leone à tourné ses films et que Ennio Morricone a composé la musique de ces western-spaghetti! Jugez vous-mêmes d'après ces photos.
Le Montana, un vaste état du nord-ouest des États-Unis, d'environ 150,000 mi c. que se partagent moins de 1,000,000 d'habitants, sûrement tous des cow-boys. À voir le paysage on se dit que c'est ici (pas d'erreur possible) que Sergio Leone à tourné ses films et que Ennio Morricone a composé la musique de ces western-spaghetti! Jugez vous-mêmes d'après ces photos.
Encore plus qu'en Alberta on voit des chevaux (chaque Montanais a le sien ou les siens), des ranchs et des paysages qui vont si bien avec! des plaines, des vallons, des crêtes de montagnes, de la roche... À chaque détour on s'attend de voir arriver le troupeau dans un nuage de poussière. Et une fois de plus on a manqué le rodéo qui a eu lieu ici en juillet!
C'est à Three Forks dans un coin bucolique qu'on établit notre campement pour ce soir, non, non qu'on stationne notre cavale. Pour un peu on se prendrait pour John Wayne!
Bucolique mais campagnard aussi. À quelle heure se réveillent-ils ceux-là?
À Yellowstone cette fois
2 BBEC qui n'ont pas fini d'être éblouis
mardi 10 août 2010
Jasper
On est de retour en Colombie Britannique, pour peu de temps, juste un passage, mais sur des routes beaucoup plus achalandées et dans des régions plus urbanisées. On regrette un peu nos petites routes tranquilles. On sent aussi qu'on se rapproche de plus en plus de l'Est: il fait noir à 21h30 environ. Et on change d'heure en entrant en Alberta. Par contre les pêches et les cerises (de la vallée de l'Okanagan probablement) sont absolument délicieuses. On les adopte au quotidien.
Une critique à formuler à cet endroit idyllique cependant. Partout au Yukon et en Alaska on a eu accès à Internet haute vitesse facilement sur notre camping la plupart du temps, même au parc national de Denali ou dans les endroits les plus reculés. Au Canada dans nos parcs nationaux ce n'est pas le cas! Il faut aller dans les restaurants de Jasper, payer ou consommer. Décevant! Et si vous passez par cette région des parcs nationaux, concentrez-vous sur la nature environnante et sur la faune, plus que sur les villes de Jasper et de Banff qui sont très touristiques. Ça vaut quand même le détour.
Et depuis aujourd'hui c'est de nouveau l'Alberta des prairies, des cow-boys et des rodéo qui défilent à l'infini. On aimerait bien assister à une séance de rodéo, mais on arrive toujours sur les lieux trop tôt ou trop tard. Tant pis!
C'est une forêt verte, riche, dense et luxuriante qui nous conduit de Prince George au
parc national de Jasper en Alberta. Le parc mérite encore sa réputation. C'est vraiment très beau! Et il faudrait plus de 2 jours pour en faire vraiment le tour. Mais fatigués de la voiture avec l'envie de se dégourdir les jambes et les muscles fessiers, on choisit des excursions près de notre camping et on marche un peu. Autour du Lac Beauvert où un magnifique golf nous fait soupirer d'envie et aux Chutes Athabaska par la suite.
Une critique à formuler à cet endroit idyllique cependant. Partout au Yukon et en Alaska on a eu accès à Internet haute vitesse facilement sur notre camping la plupart du temps, même au parc national de Denali ou dans les endroits les plus reculés. Au Canada dans nos parcs nationaux ce n'est pas le cas! Il faut aller dans les restaurants de Jasper, payer ou consommer. Décevant! Et si vous passez par cette région des parcs nationaux, concentrez-vous sur la nature environnante et sur la faune, plus que sur les villes de Jasper et de Banff qui sont très touristiques. Ça vaut quand même le détour.
En quittant Jasper, on fait un petit arrêt à Hinton où un de nos lecteurs y a passé un été, il y a quelques années? Hinton te salue cher Pierre.
Et depuis aujourd'hui c'est de nouveau l'Alberta des prairies, des cow-boys et des rodéo qui défilent à l'infini. On aimerait bien assister à une séance de rodéo, mais on arrive toujours sur les lieux trop tôt ou trop tard. Tant pis!
Le prochain billet vous parviendra sans doute de Yellowstone,
À bientôt lecteurs infatigables,
2 BBEC qui se rapprochent encore
mercredi 4 août 2010
Les ours de Hyder
L'été 2010 de la Colombie Britannique est sec et chaud. Ce qui semble de prime abord parfait pour les touristes, mais ce n'est pas vraiment le cas à cause des feux de forêt. De retour à Watson Lake (la plaque...), on se dirigeait vers le Highway 37 et Hyder, pour voir les ours à la pêche. On a bien failli ne pas y aller. Le 2 août, cette route a été fermée à cause d'un feu. 1 heure d'arrêt seulement pour nous à la l'intersection du Alaska Highway et de la 37, chanceux! On passe à travers la fumée cependant. Pas de flamme, mais beaucoup de fumée et des arbres morts en quantité. On apprendra par la suite que la route est complètement fermée à la circulation dans les 2 sens pour les prochains jours. L'avantage c'est que ce Highway 37 nous appartient: on ne rencontre pas et personne ne nous suit. On l'apprécie parce que ce n'est vraiment pas large.
On s'arrête assez tôt pour profiter du beau temps sur un camping qu'on inscrira sur notre palmarès presque sur un pied d'égalité avec le Cottonwood, c'est le Mountain Shadow près de Iskut.
On s'arrête assez tôt pour profiter du beau temps sur un camping qu'on inscrira sur notre palmarès presque sur un pied d'égalité avec le Cottonwood, c'est le Mountain Shadow près de Iskut.
Et les ours qui nous attendent à Hyder, il ne faudrait pas les manquer. Hyder ce n'est pas vraiment une ville, juste un petit morceau d'Alaska qui loge la forêt nationale de Tongas, lieu de prédilection des ours et des saumons. C'est aux États-Unis. On traverse la frontière mais il n'y a pas de douane, juste un poste frontalier canadien où on doit présenter notre passeport au retour.
Sous le soleil et la chaleur encore on atteint Stewart en Colombie Britannique et c'est de là qu'on traverse en Alaska où on a aménagé au "fish creek", un trottoir de bois surélevé le long de la rivière d'où on peut observer de près et en toute sécurité (rassure-toi Vincent) les saumons qui viennent pondre et les ours qui viennent s'en régaler! C'est un endroit très connu et très fréquenté. Vous vous doutez bien amis lecteurs qu'on est debout tôt le lendemain matin pour profiter du spectacle. Mais la rivière est plutôt calme, ce 4 août, un ours noir qui passe loin et vite, pas affamé notre ami. Au cours de la journée, on passe régulièrement. Toujours rien! Et c'est encore la faute du saumon. Il y en a peu cette année, on vous l'a déjà dit n'est-ce-pas? Alors déduisez comme nous.
- Peu de saumons dans la rivière
- Peu de nourriture pour les ours
- Ils se trouvent d'autres ressources pour se nourrir
- Ailleurs...
On l'entend raconter autour de nous. Des gens qui viennent à chaque année et qui ont l'habitude de voir de 3 à 6 ours dans la rivière en même temps.
Tout de même, vers 6h30 PM, un peu d'action: un ours noir affamé cette fois, se fait chasser de la rivière par un grizzly qui prend la place (hiérarchie oblige) et l'occupe pendant une bonne demi-heure sous nos yeux ravis. Voilà ça fait notre journée, mais au retour on rencontre une mère ourse noire avec ses 2 petits. La journée "ours" est satisfaisante.
Et c'est sur cette note qu'on quitte pour de bon l'Alaska et le Yukon qui nous ont révélé tant de trésors et réservé de si agréables surprises!
On se rapproche encore un peu. Jasper est la prochaine étape.
À bientôt lecteurs chéris,
2 BBEC qui re-quitent l'Alaska
dimanche 1 août 2010
Destination Skagway
On a retrouvé le soleil, la chaleur et le Yukon, les trois pour notre plus grand plaisir. Notre itinéraire nous conduit de nouveau vers Tok et Whitehorse mais en passant cette fois par le parc national de Kluane (prononcer clou-a-ni). Ce parc est à marquer d'une croix par sa beauté sauvage et envoûtante. Et ce grizzly qui guette notre passage sur le bord de la route (encore au Yukon!) récompense cette difficile journée de conduite sur des routes complètement tape-cul pour nous et pour la cavale. On s'attend de manger une omelette pour souper. La route entre Forestville et Labrieville est top shape si on veut comparer avec des routes connues de certains lecteurs. On aboutit finalement au Cottonwood RV Park, le plus beau camping rencontré jusqu'à maintenant. Un emplacement sur le bord du lac Kluane, sans service à notre demande. Lac calme, soleil, chaleur, souper dehors au saumon sur le BBQ, un feu de camp, on oublie la route!
Il faut aussi vous dire que de l'or au Klondike, il y en a encore mais il faut le payer, soit en l'achetant, soit en le cherchant nous-mêmes, mais toujours en payant. Vous vous doutez bien que dans ces conditions on a employé la méthode facile.
Il faudra tout de même faire un arrêt à Whitehorse à cause d'un petit ennui mécanique: plus de radio dans le camion, ce qui veut dire plus de Turlute. Impossible. Après 1831 morceaux, elle ne peut pas nous lâcher!
On passe un soir à Whitehorse et le lendemain, camping à Carcross parce qu'on veut compléter notre pélerinage historique au Klondike. Il faut le voir pour le croire ce que les chercheurs d'or ont entrepris pour monter la fameuse Chilkoot trail et la White Pass. En train c'est encore plus visible. On y passe l'après-midi en très agréable compagnie. Karine qui nous avait déjà donné des informations au centre d'information touristique de Whitehorse est là en vacances et en compagnie de ses parents venus lui rendre visite. Des gens très gentils.
Il faut aussi vous dire que de l'or au Klondike, il y en a encore mais il faut le payer, soit en l'achetant, soit en le cherchant nous-mêmes, mais toujours en payant. Vous vous doutez bien que dans ces conditions on a employé la méthode facile.
Cette journée met un point virgule à notre séjour en Alaska. Pas un point final parce qu'il y a paraît-il à Hyder des ours qui viennent pêcher le saumon sous nos yeux et Hyder c'est en Alaska, alors on ne manquera pas ça!
À la prochaine lecteurs patients,
À la prochaine lecteurs patients,
2 BBEC déjà sur le retour
Les saumons de Valdez
Chers lecteurs assoiffés de nouvelles,
On n'a pas publié depuis quelques jours, mais nous voilà de retour. Plusieurs raisons à notre silence: trop occupés à Valdez, pas d'Internet sans fil dans certains camping, un Internet défectueux dans un autre. Enfin voici un nouveau billet.
Vous vous souvenez, pêche doublement manquée à Homer, on n'avait pas l'intention de s'en tenir là. On s'informe donc auprès de Thor le sympathique propriétaire du camping qui se démène pour nous trouver une sortie en mer. C'est réglé, il a un ami qui a un bateau de pêche et qui a de la place pour nous. Malgré la pluie, on décide de prolonger notre séjour à Valdez. Thor et son fils viendront avec nous.
Encore une fois, levés à 4h30, prêts à 5h30, permis en poche, on rejoint Thor et son fils et on part à pied vers le port, sous la pluie, enthousiastes et sûrs de notre coup cette fois. Thor nous promet flétans, saumons et des gros! Il nous convainc même de participar au derby de pêche de l'Alaska... 15000US$ à gagner. Alléchant! Surprise cependant, il nous demande si nous avons besoin de pilules contre le mal de mer. Pourtant dans l'enclave de la baie la mer est calme.
On n'a pas publié depuis quelques jours, mais nous voilà de retour. Plusieurs raisons à notre silence: trop occupés à Valdez, pas d'Internet sans fil dans certains camping, un Internet défectueux dans un autre. Enfin voici un nouveau billet.
Vous vous souvenez, pêche doublement manquée à Homer, on n'avait pas l'intention de s'en tenir là. On s'informe donc auprès de Thor le sympathique propriétaire du camping qui se démène pour nous trouver une sortie en mer. C'est réglé, il a un ami qui a un bateau de pêche et qui a de la place pour nous. Malgré la pluie, on décide de prolonger notre séjour à Valdez. Thor et son fils viendront avec nous.
Encore une fois, levés à 4h30, prêts à 5h30, permis en poche, on rejoint Thor et son fils et on part à pied vers le port, sous la pluie, enthousiastes et sûrs de notre coup cette fois. Thor nous promet flétans, saumons et des gros! Il nous convainc même de participar au derby de pêche de l'Alaska... 15000US$ à gagner. Alléchant! Surprise cependant, il nous demande si nous avons besoin de pilules contre le mal de mer. Pourtant dans l'enclave de la baie la mer est calme.
Je vous jure que c'est la vérité chers lecteurs, en ce lundi matin, on ne mettra même pas le pied sur le bateau. Le capitaine et ami nous dit que hors de la baie les vagues ont 8 pi. de haut. Personne ne sort ce matin, vérification faite auprès des autres pêcheurs. "Really bad year for fishing" selon ces vaillants valdezois. Mais Thor n'est pas du genre à démissionner. "Vous irez à la pêche aujourd'hui et vous en prendrez. Attendez la marée haute."
On ne peut faire autrement que de le croire. C'est un très gentil bonhomme. Entre 70 et 75 ans environ, petit, rapide, le verbe haut, toujours de bonne humeur, il passe environ 20 heures/jour sur son camping à jaser, aider, conseiller, guider, courir d'un bord à l'autre, blaguer avec tout le monde, prêter des outils etc. Le reste du temps, il roupille au bureau.
À 1h00 PM, la mer est assez haute à son goût. Il vient frapper à notre porte et on part, avec son fils, ses cannes à lancer léger (c'est avec ça qu'on pêche ici) et ses gréments. Le fils nous amène sur "sa roche" à Allison Point. 3 pêcheurs, 2 heures de pêche, 18 saumons, c'est le maximum auquel on a droit! Cé-tu une belle pêche ça? On aime beaucoup! Bon d'accord! Ils ne pèsent pas 20 lbs. chacun, mais de 4 à 6 lbs, du pink, pêché en pleine mer et c'est très agréable à pêcher. Ça saute, ça mord, ça tire... tout ce qu'il faut pour faire de nous des pêcheurs heureux. En prime, la faune marine du coin qui nous observe: lions de mer, loutres, phoques, si près qu'on a presque peur de les appâter!
Et ce n'est pas tout. Sur le quai à Valdez, il y a toujours quelqu'un qui est d'accord et très habile pour faire des filets avec ces jolies petites bêtes. En peu de temps, c'est fait. Et Thor le généreux avec son fils nous emballent le tout sous vide, nous prêtent leur gros congélateur pour la nuit et ne veulent même pas de leurs prises, ils nous donnent tout. On remplit notre ti-congélateur à pleine capacité et on partage avec un couple de québécois rencontrés sur place. 30 filets de saumons pour nous. On sent que vous vous pourléchez les babines lecteurs gourmands. Si vous avez envie d'y goûter, c'est facile, inscrivez-vous sur notre liste en publiant un commentaire sur ce carnet. Vous serez peut-être les heureux gagnants d'une invitation à une dégustation!
Le lendemain lundi on quitte Valdez à regret parce qu'on y a eu beaucoup de plaisir. Thor insiste pour qu'on reste, on a une autre occasion de pêche mercredi. Mais il faudrait qu'il arrête la pluie qui tombe inlassablement depuis 4 jours et ça il en est incapable. On n'a pas ce qu'il faut pour se construire un radeau. On appelle Valdez la petite Suisse et c'est vrai que les montagnes et les glaciers autour sont superbes, mais on n'a pas réussi à les admirer tous ensemble. Un à la fois seulement à travers la brume, les nuages et les averses. On en gardera tout de même de très beaux souvenirs.
À très bientôt
2 BBEC enfin pêcheurs comblés par le saumon de l'Alaska
dimanche 25 juillet 2010
Traversée Whittier-Valdez
Depuis notre départ le 7 juin, chaque jour nous a apporté des surprises agréables. Mais le 23 juillet a été vraiment un "must" dans ce périple. Le 22 juillet, de Homer à Portage, on a défait notre chemin. Pas le choix, c'est la seule route. On était très tentés par une traversée sur la mer entre Whittier et Valdez. Quelle heureuse idée! Merci Odette de cette suggestion. On a beaucoup apprécié le camping de Portage Valley ce soir-là dans la forêt nationale de Chugach: situé au pied de hautes montagnes, pratiquement inoccupé, le propriétaire entretient un feu de bois toute la journée pour d'éventuels campeurs. On en a doublement profité, puisqu'on était les seuls à le faire.
Première étape, se rendre à Whittier. Pour y arriver, il faut traverser un tunnel creusé au coeur et au pied de la montagne, dans le cap "rough", sans finition. 2½ milles de long, environ 15p. de large, 20p. de haut, assez spécial ce tunnel. Il faut le partager avec les véhicules en provenance de Whittier et avec le train. Alors on roule sur la voie ferrée. Chacun son tour, mais le train a priorité bien sûr, donc un horaire à suivre et il faut être à l'heure si on ne veut pas manquer le traversier de l'autre côté. Ne vous en faites pas lecteurs inquiets Louis n'est jamais en retard.
On passe quelques heures agréables à Whittier. Une cachette pour les Américains durant la 2e guerre mondiale, encore une! Heureusement que les États-Unis ont eu l'idée d'acheter l'Alaska à la Russie en 1860 pour 7,200,000$, ils se seraient cachés où pendant la guerre? Les Américains doivent encore se flatter la bedaine et les Russes pleurer de dépit de cette transaction!
Et enfin le M.V. Aurora nous embarque pour 390 minutes de pur bonheur! Une très agréable traversée dans le Prince William Sound. On n'est pas les seuls à l'aimer d'ailleurs. Des baleines, des loutres de mer, des marsouins, des lions de mer l'ont aussi adopté en abondance. Les glaciers défilent devant nous, les icebergs flottent paresseusement, près du glacier Columbia. On aime beaucoup!
23 juillet tôt le matin, le soleil brille, le ciel est bleu, les montagnes sont magnifiques, il fait déjà chaud. La journée promet. Et ce superbe iceberg qui nous attend au lac Portage.
Première étape, se rendre à Whittier. Pour y arriver, il faut traverser un tunnel creusé au coeur et au pied de la montagne, dans le cap "rough", sans finition. 2½ milles de long, environ 15p. de large, 20p. de haut, assez spécial ce tunnel. Il faut le partager avec les véhicules en provenance de Whittier et avec le train. Alors on roule sur la voie ferrée. Chacun son tour, mais le train a priorité bien sûr, donc un horaire à suivre et il faut être à l'heure si on ne veut pas manquer le traversier de l'autre côté. Ne vous en faites pas lecteurs inquiets Louis n'est jamais en retard.
On passe quelques heures agréables à Whittier. Une cachette pour les Américains durant la 2e guerre mondiale, encore une! Heureusement que les États-Unis ont eu l'idée d'acheter l'Alaska à la Russie en 1860 pour 7,200,000$, ils se seraient cachés où pendant la guerre? Les Américains doivent encore se flatter la bedaine et les Russes pleurer de dépit de cette transaction!
Et enfin le M.V. Aurora nous embarque pour 390 minutes de pur bonheur! Une très agréable traversée dans le Prince William Sound. On n'est pas les seuls à l'aimer d'ailleurs. Des baleines, des loutres de mer, des marsouins, des lions de mer l'ont aussi adopté en abondance. Les glaciers défilent devant nous, les icebergs flottent paresseusement, près du glacier Columbia. On aime beaucoup!
Valdez nous attend tout au fond de la baie. Valdez la belle et tristement célèbre qu'on connaît tous à cause de la tragédie de l'Exxon Valdez en 1989. C'est ici en effet que prend fin le pipeline de l'Alaska interdit aux visiteurs depuis septembre 2001.
Thor aussi nous y attend au Bayside RV Park (Odette encore). 2 jours durant, sous la pluie, on observe la faune marine très abondante et les portions de montagnes qui veulent bien se dévoiler de temps à autre à travers les nuages.
Et on attend toujours parce que Thor nous a promis une excursion de pêche...
On vous laisse sur ce suspense...
À demain peut-être lecteurs en attente,
2 BBEC dans l'attente aussi.
mercredi 21 juillet 2010
HOMER!!!
Ça y est! En ce lundi le 19 juillet 2010, vers 13h00 on arrive à la destination ultime fixée au départ: Homer, Alaska. 43 jours, 9500 km et 1602 airs de musique pour se rendre ici, pour se mettre l'orteil dans l'eau du Pacifique, dans la Baie de Katchemak. On ne peut pas aller plus loin par la route, on a suivi le pendule du professeur Tournesol et on est allés à l'ouest, le plus à l'ouest qu'on pouvait aller. Quand on quittera cet endroit, il faudra revenir sur nos pas, ce qui signifie qu'on sera sur le chemin du retour.
Mais en attendant, quelques tours de roue seulement, un regard sur les montagnes enneigées et l'endroit nous plaît déjà plus que Soldotna. C'est moins agité, moins effervescent. Et le soleil qui se met de la partie...fantastique! Un beau terrain de camping en ville face à la mer et aux sommets enneigés procure à notre escargot 3 dodos de repos.
À Homer, l'activité est centralisée sur le "spit", langue de terre qui s'avance dans la mer de 4 milles de long et moins de 1000 pi. de large: le port est là, les boutiques, les restaurants et le lagon. Le lagon est une baie artificielle ouverte sur la mer et qui suit la marée. Ce lagon a été créé spécialement pour favoriser la pêche au saumon dans la municipalité. Très intéressés sommes-nous par cet attrait touristique. Après notre expérience de la rivière Kenai, on se dit que Homer est beaucoup plus invitant pour les pêcheurs que nous sommes. Détrompez-vous lecteurs avides. D'abord ce lagon est désert, fréquenté uniquement par des phoques,qui s'ennuient probablement . Personne ne semble s'y intéresser peu importe l'heure et les marées! Surprise! Non, non, on n'en restera pas là! Informations prises, l'année 2010 n'est pas du tout une bonne année pour le saumon à Homer. Même les bateaux qui offrent des forfaits de pêche ne vont pas au saumon. On a récolté ceci: l'hiver a été tardif, trop doux, trop court, le king est déjà parti, le silver n'est pas encore monté...toutes les raisons bonnes pour nous échapper, ingrat de saumon.
Alors tant pis, on est dans la capitale mondiale du flétan, allons donc au "halibut". On s'achète une sortie en mer pour le 21 juillet à 6h00 AM. Vous nous connaissez lecteurs amis, on n'est pas des "moumounes". Levés à 4h30, à 5h30, nous sommes fin prêts et même très prêts pour l'embarquement avec nos "overalles", nos bottes, nos permis etc.
Non, vous n'allez pas le croire! Pas de pêche ce matin, la mer est en furie, trop de vent, (on l'a pourtant bien entendu toute la nuit ce vent et après?). C'est vrai que les vagues sont un peu hautes peut-être. Et finalement pas de sortie en mer de la journée. Et moi qui rêvais de chanter cet air-là sur le bateau! Pas de photo de trophées encore lecteurs impatients. Heureusement que de bons restaurants font la job pour nous, on évite le poulet cette fois! Il semble que la dégustation de "seafood chowder" et de l'assiette du pêcheur sans friture soit la seule façon de sentir l'odeur du poisson sur nos mains en Alaska. On succombe à toutes ces tentations (d'ailleurs succulentes) et on renonce à la pêche.
À notre prochaine étape peut-être? C'est encore possible. Demain on remonte vers Whittier et on prend un traversier vers Valdez.
Une autre chanson en vous quittant, qu'on a souvent chantée à Homer vu le nombre de ces volatiles (aigles à tête blanche?) aperçus un peu partout.
À bientôt lecteurs assidus,
2 BBEC en quête d'une pêche miraculeuse
lundi 19 juillet 2010
Le saumon de Soldotna
On passe par Anchorage en quittant Wasilla. Anchorage, la plus importante et la plus populeuse ville de l'Alaska, même si Juneau en est la capitale. Un pied dans le Pacifique par le Cook Inlet, cette ville semble très intéressante mais on ne s'y attarde pas. C'est le Seward Highway et le Sterling Highway qui nous conduisent vers Soldatna. Une route magnifique qui nous rappelle un peu la Gaspésie, avec la mer d'un côté et les caps rocheux de l'autre, la neige dans les montagnes en moins évidemment.
À Soldotna, c'est la surprise totale. On s'attendait à un petit village de la Gaspésie justement. On découvre plutôt une ville (5000 habitants hors saison peut-être, mais 50000 en juillet). Des voitures, des commerces, du trafic, (sommes-nous à New-York???) mais surtout de la frénésie... Arrivés ici un vendredi de mi-juillet on dirait que tout l'Alaska a décidé de venir passer le week-end à Soldotna. Les camping débordent. On en trouve un tout de même, derrière un hôtel.
D'où vient cette frénésie? La pêche au saumon dans la rivière Kenai! Impossible de ne pas y participer à cette frénésie quand on arrive ici. On se promène dans tous les sites de pêche que la ville nous offre, on s'achète des gréments et des permis, on bataille ferme pour avoir nous aussi notre place sur le bord de cette magnifique rivière fréquentée à toute heure et sur tout son parcours.
Au cours des 2 jours qui suivent on va la harceler nous aussi cette Kenai et les saumons vont bien se moquer de nous en se montrant inlassablement, juste à côté de nos lignes, à plusieurs reprises, mais sans jamais mordre vraiment sauf une petite fois peut-être. Il n'en manque certainement pas de saumons dans cette rivière. Il y en a tellement, ils passent paresseusement devant nous, nous font de beaux tourbillons, sans plus. On a pourtant l'impression que tous les pêcheurs autour de nous repartent avec des trophées, mais selon le pêcheur expérimenté du couple, le nombre de poissons versus le nombre de pêcheurs n'est pas si élévé. Ce qui est certain c'est que tous nos a priori de pêcheurs ne nous sont d'aucune utilité. Le saumon de l'Alaska ne se comporte pas comme le saumon de nos rivières québécoises. Alors, malgré toutes nos anticipations gourmandes, on mange du poulet et de la tourtière! Pour cette fois... ce n'est que partie remise, juré, lecteurs sceptiques. On n'a pas dit notre dernier mot foi de BBEC.
Ce dimanche 18 juillet mes amis lecteurs, on va le nommer la journée des Pas:
À Soldotna, c'est la surprise totale. On s'attendait à un petit village de la Gaspésie justement. On découvre plutôt une ville (5000 habitants hors saison peut-être, mais 50000 en juillet). Des voitures, des commerces, du trafic, (sommes-nous à New-York???) mais surtout de la frénésie... Arrivés ici un vendredi de mi-juillet on dirait que tout l'Alaska a décidé de venir passer le week-end à Soldotna. Les camping débordent. On en trouve un tout de même, derrière un hôtel.
D'où vient cette frénésie? La pêche au saumon dans la rivière Kenai! Impossible de ne pas y participer à cette frénésie quand on arrive ici. On se promène dans tous les sites de pêche que la ville nous offre, on s'achète des gréments et des permis, on bataille ferme pour avoir nous aussi notre place sur le bord de cette magnifique rivière fréquentée à toute heure et sur tout son parcours.
Au cours des 2 jours qui suivent on va la harceler nous aussi cette Kenai et les saumons vont bien se moquer de nous en se montrant inlassablement, juste à côté de nos lignes, à plusieurs reprises, mais sans jamais mordre vraiment sauf une petite fois peut-être. Il n'en manque certainement pas de saumons dans cette rivière. Il y en a tellement, ils passent paresseusement devant nous, nous font de beaux tourbillons, sans plus. On a pourtant l'impression que tous les pêcheurs autour de nous repartent avec des trophées, mais selon le pêcheur expérimenté du couple, le nombre de poissons versus le nombre de pêcheurs n'est pas si élévé. Ce qui est certain c'est que tous nos a priori de pêcheurs ne nous sont d'aucune utilité. Le saumon de l'Alaska ne se comporte pas comme le saumon de nos rivières québécoises. Alors, malgré toutes nos anticipations gourmandes, on mange du poulet et de la tourtière! Pour cette fois... ce n'est que partie remise, juré, lecteurs sceptiques. On n'a pas dit notre dernier mot foi de BBEC.
Ce dimanche 18 juillet mes amis lecteurs, on va le nommer la journée des Pas:
- Pas de soleil, il tombe des cordes toute la journée!
- Pas de saumons pour nous, même si la rivière est pleine de ces sacripans de saumons indifférents et de quelques pêcheurs qui ont du succès,
- Pas d'électricité sur notre camping à cause d'un transformateur qui saute,
- Pas de photos de pêcheurs fiers de leur prise à vous montrer, on est bredouilles!
Mais... séchez vos larmes, lecteurs éplorés, Soldotna valait grandement le déplacement et les étapes à venir sont pleines de promesses,
2 BBEC confiants
Prochain billet de Homer
jeudi 15 juillet 2010
La route des parcs
On quitte Fairbanks et on se dirige vers le Denali National Park. On installe notre escargot dans un très beau camping de ce parc, Le Riley Creek Campground, un camping sans serivces mais à notre goût, loin des voisins et près de la nature. Ce parc national a été créé en 1917 pour préserver le mouflon de Dall. On peut aussi y observer le plus haut mont de l'Amérique du Nord (20300 p.)... quand il fait beau... le mont Mc Kinley. Ce qui n'est pas le cas lors de notre passage, mais on devine le mont en question et apprécie beaucoup ce parc. On y fait une belle tournée en autobus puisqu'on ne peut pas utiliser la voiture. Un gros, très très gros orignal, c'est ce que notre balade nous permet de voir et d'admirer. Si vous cherchez bien vous le verrez lecteurs sceptiques! Un peu d'imagination quoi...
Sur la route vers Anchorage, les montagnes et les glaciers sont de plus en plus présents. On suit le Parks Highway jusqu'à Wasilla, pas le goût de conduire jusqu'à Anchorage. On essaie d'éviter les grosses villes. Les Wal-Mart doivent être tellement démesurés!
15 juillet, au Québec c'est la canicule qui se poursuit. Ici il pleut. On a quand même envie de se rapprocher des montagnes environnantes. On part un peu à l'aventure sans trop savoir où notre escapade nous conduira...à Hatcher Pass finalement...
...sur des routes peu praticables (regardez derrière nous c'est là qu'on est montés), dans des montagnes incroyables, déjà habitées au temps de la recherche d'or (encore), d'une très grande beauté. Avez-vous déjà conduit dans de pareils chemins de montagne? Et nous ne sommes pas seuls, on trouve même un jeune couple pour nous photographier ensemble à qui on rend la pareille. Il fait 7°C sur la montagne. Rafraîchissant non?
Et puis on planifie la suite, Homer se rapproche, les glaciers, la pêche, les croisières à travers les glaciers. Ça sent le Pacifique et le saumon.
Jusqu'à maintenant l'Alaska ne nous déçoit pas du tout, nous éblouit plutôt,
Bon juillet à vous nos lecteurs préférés,
On vous tient au courant de nos prochains déploiements,
2 BBEC éblouis
Inscription à :
Articles (Atom)