- Le Manitoba c'est plat... non, non pas "plate", plat. À perte de vue c'est la plaine. Un paradis pour les cyclistes paresseux. Impossible de se faire du "gras de jambe".
- Les maringouins sont rois. Il y en a à profusion, ils nous lèvent de terre, à tel point qu'on en parle à la radio. Du jamais vu, même par un forestier qui en a vu d'autres.C'est exceptionnel cette année à cause du printemps humide. En fin de semaine (après notre départ!...) on va fumiger partout dans la ville.
- Un événement médiatique prend beaucoup de place à la télé et à la radio. C'est la commission de témoignage et de réconciliation. Les rencontres ont lieu à la Fourche, site historique de Winnipeg. On est étonnés par le fait que plusieurs autochtones venus ici pour témoigner de leur vie dans des pensionnats, viennent du Québec: Natashquan, Abitibi, Mauricie.
Mercredi, on a envie de prendre un bain de francophonie. Soleil, 29°C , c'est idéal! On se rend à St-Boniface. Winnipeg est une ville d'environ 800,000 habitants dont près de 25% sont francophones. C'est la plus ancienne et la plus importante communauté francophone à l'ouest de Québec. Trois quartiers sont francophones dans Winnipeg: St-Boniface, St-Vital et St-Norbert. St-Boniface est le plus populeux. Autrefois ville indépendante, la fusion en 1972 a créé la grande ville de Winnipeg. Mais dans le quartier de St-B, tout se passe en français. C'est Mélissa la guide qui accompagne notre randonnée pédestre qui nous fournit toutes ces informations. Je vous la présente en train d'exposer le drapeau franco-manitobain.
J'ai pu constater pendant cette randonnée que c'est facile de sortir une directrice de son école, mais sortir l'école de la directrice, c'est plus long! J'ai donc questionné Mélissa sur l'éducation qu'on offrait aux jeunes francophones. C'est la Division Scolaire Franco-Manitobaine qui les prend en charge dans 23 écoles primaires, 2 écoles secondaires et 1 université. Tous les francophones de Winnipeg sont bilingues par nécessité, mais l'inverse n'est pas vrai évidemment! Dès qu'on franchit un des ponts qui traversent la Rivière Rouge, "they don't understand anything when you speak french, you have to speak english."
Et puis finalement, c'est le combat des Louis. Hamel et Riel s'affrontent dans un duel de popularité. Lequel a gagné croyez-vous?
Ici Louis Riel est omniprésent, son nom est partout: l'esplanade du pont Provencher, une place d'affaires, une école, un collège, une bibliothèque, une rue, un pub... Hamel en ressort tout de même content en disant que Riel est sûrement fier d'avoir été photographié à côté d'un aussi beau Louis.
On ne peut pas non plus passer par St-Boniface sans faire un détour par la rue Deschambeault qui a vu naître et grandir Gabrielle Roy. En avez-vous assez des liens, allez donc cliquer sur le mot "surprise". Il devrait vous rendre le sourire.
Excellent séjour à Winnipeg. Maintenant nous avons remis notre escargot sur notre dos et on est rendus à:
Bonne fin de semaine lecteurs chéris
2 BBEC en pleine forme
Ça ma Suzie ... c'est un sale coup.
RépondreSupprimer"A hard day's night" venait à peine de me faire décrocher des longues nuits de Winnipeg et voilà que moins de 12 heures plus tard tu me plonges dans le country. La fille qui vient tout juste de traverser le Kentucky, l'Alabama et le Tennessee a constaté qu'elle aime le country ... mais à petite dose.
Et voilà que, grâce à toi, mon petit disque dur est accroché sur "Saskatchewaaaaaaaaan". J'ai envie de "prendre mon lasso et d'me crisser dans l'eau". Je vais plutôt aller faire mon "Hot Yoga Flow" ça va sûrement atténuer l'effet country.
Vivement ton prochain message et la prochaine toune.
Bonne visite en "Saskatchewaaaaaaaaaaaan
Lise