lundi 30 août 2010
Le retour
Ça y est! C'est bientôt la noce, il faut préparer la chasse. La récréation est terminée, la cloche a sonné, comme dans la cour de l'école!
82 jours, 21000 km. à peu près la moitié de la circonférence de la Terre. C'est ce que nous avons couvert pendant notre cavale. Il nous reste encore des endroits à découvrir sur cette planète et c'est tant mieux.
Avant de rentrer, un petit détour par la mer puisqu'il fait encore si beau et si chaud. Où est-elle située cette mer à votre avis? Quelque part dans le Maine? Je vous laisse le découvrir en faisant un dernier lien.
Lecteurs fidèles, on est très contents de cette cavale parsemée de rencontres intéressantes, d'événements imprévus, de découvertes à la fois si hallucinantes, si inattendues et si merveilleuses. On a la ferme intention de recommencer.
On a mis notre escargot au repos et pour l'instant on en prend soin: on l'astique, on le nettoie, on le bichonne dessus, dessous, dedans, dehors... On veut qu'il ait le goût de repartir. Parce que vous vous en doutez, on l'aime beaucoup!
Mais pour l'instant on veut vous remercier de votre présence. Vous avez été pour nous des sources d'inspiration. On espère vous revoir en personne bientôt et on vous souhaite surtout de vivre une expérience aussi enrichissante que la nôtre.
À la prochaine cavale lecteurs chéris,
2 BBEC plein de projets
82 jours, 21000 km. à peu près la moitié de la circonférence de la Terre. C'est ce que nous avons couvert pendant notre cavale. Il nous reste encore des endroits à découvrir sur cette planète et c'est tant mieux.
Avant de rentrer, un petit détour par la mer puisqu'il fait encore si beau et si chaud. Où est-elle située cette mer à votre avis? Quelque part dans le Maine? Je vous laisse le découvrir en faisant un dernier lien.
Lecteurs fidèles, on est très contents de cette cavale parsemée de rencontres intéressantes, d'événements imprévus, de découvertes à la fois si hallucinantes, si inattendues et si merveilleuses. On a la ferme intention de recommencer.
On a mis notre escargot au repos et pour l'instant on en prend soin: on l'astique, on le nettoie, on le bichonne dessus, dessous, dedans, dehors... On veut qu'il ait le goût de repartir. Parce que vous vous en doutez, on l'aime beaucoup!
Mais pour l'instant on veut vous remercier de votre présence. Vous avez été pour nous des sources d'inspiration. On espère vous revoir en personne bientôt et on vous souhaite surtout de vivre une expérience aussi enrichissante que la nôtre.
À la prochaine cavale lecteurs chéris,
2 BBEC plein de projets
dimanche 22 août 2010
Les Black Hills
Après Yellowstone Park, on avait un peu l'impression que le voyage était terminé et qu'il ne nous restait plus qu'à rentrer au bercail. Erreur! Il nous fallait d'abord sortir du parc et se rendre au sud du Wyoming qui est un état assez grand. Comme on est touristes, on choisit des routes panoramiques certes mais parfois hasardeuses: le Chief Joseph Highway et le Big Horn Highway obtiennent une mention spéciale en ce sens. Panoramiques, mais ô combien essoufflantes pour notre escargot! De très longues côtes, des courbes vertigineuses, très comparables au Top of the world Highway, peut-être même un peu plus exigeantes pour la cavale et le camion. Mais enfin on s'en tire magnifiquement bien! L'équipage arrive complet à Cody.
On croyait ce pays surpeuplé avec ses 250,000,000 d'habitants. Mais c'est un très très grand pays et on retrouve ici aussi dans les états qu'on a traversés au cours des derniers jours des vastes plaines habitées essentiellement par d'innombrables troupeaux et des cow-boys bien sûr.
On voulait compléter cette mémorable tournée du Canada et des USA en passant par le mont Rushmore, la montagne du Dakota du Sud où on a sculpté dans le granite les visages de 4 présidents qui ont changé le cours de l'histoire des États-Unis: Washington, Jefferson, Roosevelt et Lincoln.
Louis est persuadé qu'il reste au moins un espace dans cette montagne pour sculpter une autre célébrité, mais malheureusement le sculpteur, M. Borglum est décédé avant d'avoir achevé son oeuvre ...
Ce mont amène au Dakota du Sud quelques millions de touristes à chaque année, mais les Black Hills c'est beaucoup plus que cela.
Pour le constater, on a voyagé dans cette région en autobus: un tour organisé comme des vrais baby-boomers! Il faut bien s'assumer! On a fait une tournée assez complète du coin et on a même terminé la journée en soupant dans les décors du film Dancing with wolves. Kevin Costner est vraiment devenu l'idole de la place, il est affiché partout.
Et en quittant Rapid City le 20 août après 17500 km. Turlute est arrivée sans faillir au bout de sa course. 2768 airs de musique plus tard, c'est notre très québécois Félix qui ferme la marche avec une chanson peu connue: Épousailles.
Cette fois on a vraiment l'impression de clôturer une grande virée et on se dirige de plus en plus à l'Est et au Nord en traversant le Minnesota, le Wisconsin et l'Ontario. On a maintenant une seule petite heure de recul sur le Québec,
À la prochaine? lecteurs adorés,
2 BBEC qui ont hâte de vous voir en personne
dimanche 15 août 2010
De la glace de l'Alaska au feu de Yellowstone
Vous le saviez sans doute lecteurs savants, mais nous on l'ignorait. Le parc national de Yellowstone est en grande partie assis sur un immense cratère volcanique plat et non cônique comme ceux qu'on a l'habitude de voir dans les livres. La 3e et dernière éruption a eu lieu il y a 640,000 années, ce qui nous rassure un peu. Depuis ce temps le cratère s'est refermé, suite à des transformations sur la croûte terrestre. Mais la chaleur couve encore sous cette couche et trouve différentes façons de se manifester. Pour nous c'est un phénomène rare et inusité. Dès notre entrée dans le parc, Yellowstone interpelle tous nos sens.
On voit des couleurs éclatantes et brillantes, des colonnes de fumée qui s'échappent du sol, des geysers, des bassins d'eau chaude, des volcans de boue. Et le soleil apporte encore plus de lumière.
On sent le soufre, on entend des bruits d'eau en ébulition, des sifflements, des grondements même qui sortent de la terre.
On a envie de poser le pied sur le sol chaud, de tremper le doigt dans l'eau chaude, de plonger les mains dans la boue blanche et lisse des volcans de boue et de la modeler, de sentir sur nous les gouttelettes d'eau du geyser. Mais on ne peut pas évidemment. Partout il y a des interdits et des mises en garde parce qu'à certains endroits la température peut dépasser la température de l'eau en ébulition. Alors on suit les trottoirs, on respecte les barrières. Et puis on observe et on attend.
Et pour ajouter à ces journées inoubliables, à West Yellowstone, "à cheval" entre le Montana et le Wyoming, on a enfin eu notre soirée rodéo! Trippant!
On attend que le geyser Old Faithful, un des plus célèbres au monde, cède sous la pression et lance son puissant jet d'eau devant la foule admirative. Ce qui se produit régulièrement à des périodes prévisibles.
À l'extérieur de ce cratère, le parc offre aussi des points de vue captivants: des immenses vallées, des rivières aux eaux claires, des plaines, des prairies, des sources d'eau chaudes, des forêts, des caps de roche... La Terre a travaillé très fort à Yellowstone pour sculpter des paysages aussi diversifiés.
Sans l'activité humaine, la faune de l'Amérique du Nord, fort bien représentée, serait sans doute dans son paradis terrestre ici. Mais le genre humain ne respecte pas toujours les consignes et recommandations pourtant affichées à chaque détour de la route. Certains phénomènes de l'espèce, inconscients ou trop téméraires, semblent prêts à risquer leur vie ou celle de leurs enfants pour capturer en image le grizzly qui savoure tranquillement la végétation au bord de la route ou le bison qui cherche une compagne dans la vallée en ce début de la saison des amours. On aimerait une foule moins dense, une circulation plus fluide, mais on est conscients qu'on visite le plus ancien parc national au monde (1872) et un site touristique connu internationalement. La faune pourtant semble indifférente à cette marée constante et continue d'approcher les abords de route. On a rencontré Yogi l'ours 3 fois au cours de la même journée.
Trois jours à Yellowstone c'est à la fois suffisant, trop peu et assez. Tout juste suffisant pour sillonner les routes du parc, trop peu pour explorer les sentiers de l'arrière-pays et assez pour en garder des souvenirs impérissables.
Et pour ajouter à ces journées inoubliables, à West Yellowstone, "à cheval" entre le Montana et le Wyoming, on a enfin eu notre soirée rodéo! Trippant!
À la prochaine
2 BBEC conquis par Yellowstone
2 BBEC conquis par Yellowstone
jeudi 12 août 2010
Le Montana
Oui je sais lecteurs fidèles notre prochain billet devait vous parvenir de Yellowstone. Cependant impossible de traverser le Montana sans vous en parler! Cet état doit son nom, sans surprise, aux montagnes.
Le Montana, un vaste état du nord-ouest des États-Unis, d'environ 150,000 mi c. que se partagent moins de 1,000,000 d'habitants, sûrement tous des cow-boys. À voir le paysage on se dit que c'est ici (pas d'erreur possible) que Sergio Leone à tourné ses films et que Ennio Morricone a composé la musique de ces western-spaghetti! Jugez vous-mêmes d'après ces photos.
Le Montana, un vaste état du nord-ouest des États-Unis, d'environ 150,000 mi c. que se partagent moins de 1,000,000 d'habitants, sûrement tous des cow-boys. À voir le paysage on se dit que c'est ici (pas d'erreur possible) que Sergio Leone à tourné ses films et que Ennio Morricone a composé la musique de ces western-spaghetti! Jugez vous-mêmes d'après ces photos.
Encore plus qu'en Alberta on voit des chevaux (chaque Montanais a le sien ou les siens), des ranchs et des paysages qui vont si bien avec! des plaines, des vallons, des crêtes de montagnes, de la roche... À chaque détour on s'attend de voir arriver le troupeau dans un nuage de poussière. Et une fois de plus on a manqué le rodéo qui a eu lieu ici en juillet!
C'est à Three Forks dans un coin bucolique qu'on établit notre campement pour ce soir, non, non qu'on stationne notre cavale. Pour un peu on se prendrait pour John Wayne!
Bucolique mais campagnard aussi. À quelle heure se réveillent-ils ceux-là?
À Yellowstone cette fois
2 BBEC qui n'ont pas fini d'être éblouis
mardi 10 août 2010
Jasper
On est de retour en Colombie Britannique, pour peu de temps, juste un passage, mais sur des routes beaucoup plus achalandées et dans des régions plus urbanisées. On regrette un peu nos petites routes tranquilles. On sent aussi qu'on se rapproche de plus en plus de l'Est: il fait noir à 21h30 environ. Et on change d'heure en entrant en Alberta. Par contre les pêches et les cerises (de la vallée de l'Okanagan probablement) sont absolument délicieuses. On les adopte au quotidien.
Une critique à formuler à cet endroit idyllique cependant. Partout au Yukon et en Alaska on a eu accès à Internet haute vitesse facilement sur notre camping la plupart du temps, même au parc national de Denali ou dans les endroits les plus reculés. Au Canada dans nos parcs nationaux ce n'est pas le cas! Il faut aller dans les restaurants de Jasper, payer ou consommer. Décevant! Et si vous passez par cette région des parcs nationaux, concentrez-vous sur la nature environnante et sur la faune, plus que sur les villes de Jasper et de Banff qui sont très touristiques. Ça vaut quand même le détour.
Et depuis aujourd'hui c'est de nouveau l'Alberta des prairies, des cow-boys et des rodéo qui défilent à l'infini. On aimerait bien assister à une séance de rodéo, mais on arrive toujours sur les lieux trop tôt ou trop tard. Tant pis!
C'est une forêt verte, riche, dense et luxuriante qui nous conduit de Prince George au
parc national de Jasper en Alberta. Le parc mérite encore sa réputation. C'est vraiment très beau! Et il faudrait plus de 2 jours pour en faire vraiment le tour. Mais fatigués de la voiture avec l'envie de se dégourdir les jambes et les muscles fessiers, on choisit des excursions près de notre camping et on marche un peu. Autour du Lac Beauvert où un magnifique golf nous fait soupirer d'envie et aux Chutes Athabaska par la suite.
Une critique à formuler à cet endroit idyllique cependant. Partout au Yukon et en Alaska on a eu accès à Internet haute vitesse facilement sur notre camping la plupart du temps, même au parc national de Denali ou dans les endroits les plus reculés. Au Canada dans nos parcs nationaux ce n'est pas le cas! Il faut aller dans les restaurants de Jasper, payer ou consommer. Décevant! Et si vous passez par cette région des parcs nationaux, concentrez-vous sur la nature environnante et sur la faune, plus que sur les villes de Jasper et de Banff qui sont très touristiques. Ça vaut quand même le détour.
En quittant Jasper, on fait un petit arrêt à Hinton où un de nos lecteurs y a passé un été, il y a quelques années? Hinton te salue cher Pierre.
Et depuis aujourd'hui c'est de nouveau l'Alberta des prairies, des cow-boys et des rodéo qui défilent à l'infini. On aimerait bien assister à une séance de rodéo, mais on arrive toujours sur les lieux trop tôt ou trop tard. Tant pis!
Le prochain billet vous parviendra sans doute de Yellowstone,
À bientôt lecteurs infatigables,
2 BBEC qui se rapprochent encore
mercredi 4 août 2010
Les ours de Hyder
L'été 2010 de la Colombie Britannique est sec et chaud. Ce qui semble de prime abord parfait pour les touristes, mais ce n'est pas vraiment le cas à cause des feux de forêt. De retour à Watson Lake (la plaque...), on se dirigeait vers le Highway 37 et Hyder, pour voir les ours à la pêche. On a bien failli ne pas y aller. Le 2 août, cette route a été fermée à cause d'un feu. 1 heure d'arrêt seulement pour nous à la l'intersection du Alaska Highway et de la 37, chanceux! On passe à travers la fumée cependant. Pas de flamme, mais beaucoup de fumée et des arbres morts en quantité. On apprendra par la suite que la route est complètement fermée à la circulation dans les 2 sens pour les prochains jours. L'avantage c'est que ce Highway 37 nous appartient: on ne rencontre pas et personne ne nous suit. On l'apprécie parce que ce n'est vraiment pas large.
On s'arrête assez tôt pour profiter du beau temps sur un camping qu'on inscrira sur notre palmarès presque sur un pied d'égalité avec le Cottonwood, c'est le Mountain Shadow près de Iskut.
On s'arrête assez tôt pour profiter du beau temps sur un camping qu'on inscrira sur notre palmarès presque sur un pied d'égalité avec le Cottonwood, c'est le Mountain Shadow près de Iskut.
Et les ours qui nous attendent à Hyder, il ne faudrait pas les manquer. Hyder ce n'est pas vraiment une ville, juste un petit morceau d'Alaska qui loge la forêt nationale de Tongas, lieu de prédilection des ours et des saumons. C'est aux États-Unis. On traverse la frontière mais il n'y a pas de douane, juste un poste frontalier canadien où on doit présenter notre passeport au retour.
Sous le soleil et la chaleur encore on atteint Stewart en Colombie Britannique et c'est de là qu'on traverse en Alaska où on a aménagé au "fish creek", un trottoir de bois surélevé le long de la rivière d'où on peut observer de près et en toute sécurité (rassure-toi Vincent) les saumons qui viennent pondre et les ours qui viennent s'en régaler! C'est un endroit très connu et très fréquenté. Vous vous doutez bien amis lecteurs qu'on est debout tôt le lendemain matin pour profiter du spectacle. Mais la rivière est plutôt calme, ce 4 août, un ours noir qui passe loin et vite, pas affamé notre ami. Au cours de la journée, on passe régulièrement. Toujours rien! Et c'est encore la faute du saumon. Il y en a peu cette année, on vous l'a déjà dit n'est-ce-pas? Alors déduisez comme nous.
- Peu de saumons dans la rivière
- Peu de nourriture pour les ours
- Ils se trouvent d'autres ressources pour se nourrir
- Ailleurs...
On l'entend raconter autour de nous. Des gens qui viennent à chaque année et qui ont l'habitude de voir de 3 à 6 ours dans la rivière en même temps.
Tout de même, vers 6h30 PM, un peu d'action: un ours noir affamé cette fois, se fait chasser de la rivière par un grizzly qui prend la place (hiérarchie oblige) et l'occupe pendant une bonne demi-heure sous nos yeux ravis. Voilà ça fait notre journée, mais au retour on rencontre une mère ourse noire avec ses 2 petits. La journée "ours" est satisfaisante.
Et c'est sur cette note qu'on quitte pour de bon l'Alaska et le Yukon qui nous ont révélé tant de trésors et réservé de si agréables surprises!
On se rapproche encore un peu. Jasper est la prochaine étape.
À bientôt lecteurs chéris,
2 BBEC qui re-quitent l'Alaska
dimanche 1 août 2010
Destination Skagway
On a retrouvé le soleil, la chaleur et le Yukon, les trois pour notre plus grand plaisir. Notre itinéraire nous conduit de nouveau vers Tok et Whitehorse mais en passant cette fois par le parc national de Kluane (prononcer clou-a-ni). Ce parc est à marquer d'une croix par sa beauté sauvage et envoûtante. Et ce grizzly qui guette notre passage sur le bord de la route (encore au Yukon!) récompense cette difficile journée de conduite sur des routes complètement tape-cul pour nous et pour la cavale. On s'attend de manger une omelette pour souper. La route entre Forestville et Labrieville est top shape si on veut comparer avec des routes connues de certains lecteurs. On aboutit finalement au Cottonwood RV Park, le plus beau camping rencontré jusqu'à maintenant. Un emplacement sur le bord du lac Kluane, sans service à notre demande. Lac calme, soleil, chaleur, souper dehors au saumon sur le BBQ, un feu de camp, on oublie la route!
Il faut aussi vous dire que de l'or au Klondike, il y en a encore mais il faut le payer, soit en l'achetant, soit en le cherchant nous-mêmes, mais toujours en payant. Vous vous doutez bien que dans ces conditions on a employé la méthode facile.
Il faudra tout de même faire un arrêt à Whitehorse à cause d'un petit ennui mécanique: plus de radio dans le camion, ce qui veut dire plus de Turlute. Impossible. Après 1831 morceaux, elle ne peut pas nous lâcher!
On passe un soir à Whitehorse et le lendemain, camping à Carcross parce qu'on veut compléter notre pélerinage historique au Klondike. Il faut le voir pour le croire ce que les chercheurs d'or ont entrepris pour monter la fameuse Chilkoot trail et la White Pass. En train c'est encore plus visible. On y passe l'après-midi en très agréable compagnie. Karine qui nous avait déjà donné des informations au centre d'information touristique de Whitehorse est là en vacances et en compagnie de ses parents venus lui rendre visite. Des gens très gentils.
Il faut aussi vous dire que de l'or au Klondike, il y en a encore mais il faut le payer, soit en l'achetant, soit en le cherchant nous-mêmes, mais toujours en payant. Vous vous doutez bien que dans ces conditions on a employé la méthode facile.
Cette journée met un point virgule à notre séjour en Alaska. Pas un point final parce qu'il y a paraît-il à Hyder des ours qui viennent pêcher le saumon sous nos yeux et Hyder c'est en Alaska, alors on ne manquera pas ça!
À la prochaine lecteurs patients,
À la prochaine lecteurs patients,
2 BBEC déjà sur le retour
Les saumons de Valdez
Chers lecteurs assoiffés de nouvelles,
On n'a pas publié depuis quelques jours, mais nous voilà de retour. Plusieurs raisons à notre silence: trop occupés à Valdez, pas d'Internet sans fil dans certains camping, un Internet défectueux dans un autre. Enfin voici un nouveau billet.
Vous vous souvenez, pêche doublement manquée à Homer, on n'avait pas l'intention de s'en tenir là. On s'informe donc auprès de Thor le sympathique propriétaire du camping qui se démène pour nous trouver une sortie en mer. C'est réglé, il a un ami qui a un bateau de pêche et qui a de la place pour nous. Malgré la pluie, on décide de prolonger notre séjour à Valdez. Thor et son fils viendront avec nous.
Encore une fois, levés à 4h30, prêts à 5h30, permis en poche, on rejoint Thor et son fils et on part à pied vers le port, sous la pluie, enthousiastes et sûrs de notre coup cette fois. Thor nous promet flétans, saumons et des gros! Il nous convainc même de participar au derby de pêche de l'Alaska... 15000US$ à gagner. Alléchant! Surprise cependant, il nous demande si nous avons besoin de pilules contre le mal de mer. Pourtant dans l'enclave de la baie la mer est calme.
On n'a pas publié depuis quelques jours, mais nous voilà de retour. Plusieurs raisons à notre silence: trop occupés à Valdez, pas d'Internet sans fil dans certains camping, un Internet défectueux dans un autre. Enfin voici un nouveau billet.
Vous vous souvenez, pêche doublement manquée à Homer, on n'avait pas l'intention de s'en tenir là. On s'informe donc auprès de Thor le sympathique propriétaire du camping qui se démène pour nous trouver une sortie en mer. C'est réglé, il a un ami qui a un bateau de pêche et qui a de la place pour nous. Malgré la pluie, on décide de prolonger notre séjour à Valdez. Thor et son fils viendront avec nous.
Encore une fois, levés à 4h30, prêts à 5h30, permis en poche, on rejoint Thor et son fils et on part à pied vers le port, sous la pluie, enthousiastes et sûrs de notre coup cette fois. Thor nous promet flétans, saumons et des gros! Il nous convainc même de participar au derby de pêche de l'Alaska... 15000US$ à gagner. Alléchant! Surprise cependant, il nous demande si nous avons besoin de pilules contre le mal de mer. Pourtant dans l'enclave de la baie la mer est calme.
Je vous jure que c'est la vérité chers lecteurs, en ce lundi matin, on ne mettra même pas le pied sur le bateau. Le capitaine et ami nous dit que hors de la baie les vagues ont 8 pi. de haut. Personne ne sort ce matin, vérification faite auprès des autres pêcheurs. "Really bad year for fishing" selon ces vaillants valdezois. Mais Thor n'est pas du genre à démissionner. "Vous irez à la pêche aujourd'hui et vous en prendrez. Attendez la marée haute."
On ne peut faire autrement que de le croire. C'est un très gentil bonhomme. Entre 70 et 75 ans environ, petit, rapide, le verbe haut, toujours de bonne humeur, il passe environ 20 heures/jour sur son camping à jaser, aider, conseiller, guider, courir d'un bord à l'autre, blaguer avec tout le monde, prêter des outils etc. Le reste du temps, il roupille au bureau.
À 1h00 PM, la mer est assez haute à son goût. Il vient frapper à notre porte et on part, avec son fils, ses cannes à lancer léger (c'est avec ça qu'on pêche ici) et ses gréments. Le fils nous amène sur "sa roche" à Allison Point. 3 pêcheurs, 2 heures de pêche, 18 saumons, c'est le maximum auquel on a droit! Cé-tu une belle pêche ça? On aime beaucoup! Bon d'accord! Ils ne pèsent pas 20 lbs. chacun, mais de 4 à 6 lbs, du pink, pêché en pleine mer et c'est très agréable à pêcher. Ça saute, ça mord, ça tire... tout ce qu'il faut pour faire de nous des pêcheurs heureux. En prime, la faune marine du coin qui nous observe: lions de mer, loutres, phoques, si près qu'on a presque peur de les appâter!
Et ce n'est pas tout. Sur le quai à Valdez, il y a toujours quelqu'un qui est d'accord et très habile pour faire des filets avec ces jolies petites bêtes. En peu de temps, c'est fait. Et Thor le généreux avec son fils nous emballent le tout sous vide, nous prêtent leur gros congélateur pour la nuit et ne veulent même pas de leurs prises, ils nous donnent tout. On remplit notre ti-congélateur à pleine capacité et on partage avec un couple de québécois rencontrés sur place. 30 filets de saumons pour nous. On sent que vous vous pourléchez les babines lecteurs gourmands. Si vous avez envie d'y goûter, c'est facile, inscrivez-vous sur notre liste en publiant un commentaire sur ce carnet. Vous serez peut-être les heureux gagnants d'une invitation à une dégustation!
Le lendemain lundi on quitte Valdez à regret parce qu'on y a eu beaucoup de plaisir. Thor insiste pour qu'on reste, on a une autre occasion de pêche mercredi. Mais il faudrait qu'il arrête la pluie qui tombe inlassablement depuis 4 jours et ça il en est incapable. On n'a pas ce qu'il faut pour se construire un radeau. On appelle Valdez la petite Suisse et c'est vrai que les montagnes et les glaciers autour sont superbes, mais on n'a pas réussi à les admirer tous ensemble. Un à la fois seulement à travers la brume, les nuages et les averses. On en gardera tout de même de très beaux souvenirs.
À très bientôt
2 BBEC enfin pêcheurs comblés par le saumon de l'Alaska
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